menace sur la laiterie valcrest

Au conseil de la communauté de communes du 2 mai, je suis intervenu sur ce dossier préoccupant pour l’emploi dans notre territoire. Le risque de la fermeture entraînera des circuits longs (lait de vache allant en Isère et lait de chèvre dans la Drôme) ce qui est le contraire de ce que nous voulons puis que nous venons de voter la mise en place de circuits courts (projet de point de vente de producteurs locaux à Tarare).

Maurice Givre, vice président chargé de l’activité économique m’a répondu que de façon surprenante il n’y avait pas de demande de la direction centrale de l’entreprise pour une aide de notre collectivité. Il y a eu même un refus d’accepter une subvention de 450 000 euros dans le cadre de l’écologie industrièle (projet de méthanisation). De l’argent pourrait être affecté pour moderniser l’outil à Tarare et éviter la fermeture d’un site qui n’est pas si déficitaire que cela compte tenu qu’il sert à des expérimentations profitables à tout le groupe.

mon commentaire : la mode des fusions au nom de la rentabilité est dangereuse. Une laiterie avait été créee à Ouroux (canton de Monsol)

pour faire du fromage de chèvre. Elle avait disparu pour une fusion avec Tarare. C’est maintenant le site de Tarare qui est menacé. Le risque pour les éleveurs du nord beaujolais est que le lait ne soit plus collecté à cause des coûts de transport. La conception des écologistes d’une relocalisation des activités économiques, n’est pas qu’environnementale, elle va dans le sens d’un aménagement du territoire rural cohérent.

Jean-yves SAUCE

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